| | Des entreprises au sein des universités Des chercheurs peuvent créer leurs entreprises sans pour autant renoncer à leur statut universitaire. C'est ce que permet la loi du 12 juillet 1999 sur l'innovation et la recherche. Alain Guilbaut, délégué à la valorisation et aux relations industrielles de l'UM II, déclare : "60 projets ont été proposés au ministère sur une période de 3 ans." A Montpellier, un centre d'incubation est en train de voir le jour à l'UM II. A la faculté de pharmacie de Montpellier, deux projets originaux sont en cours d'émergence. |
Afin d'optimiser
l'activité
thérapeutique
d'un médicament,
la détermination
de son
polymorphisme
et de sa
formulation
galénique est
indispensable De tels contrôles
anticipent et
réduisent
ces risques,
évitant aux
entreprises
pharmaceutiques
de subir
d'éventuels échecs |  Fabienne Lacoulonche, titulaire d'un doctorat de l'UM II en Sciences pharmaceutiques, a monté un projet d'entreprise CaLytherM, en collaboration avec son directeur de thèse Alain Chauvet. "Notre objectif est l'analyse thermique et spectrale des médicaments, l'étude de la stabilité des molécules actives. L'instigateur de ces méthodes est le Professeur Masse." Afin d'optimiser l'activité thérapeutique d'un médicament, la détermination de son polymorphisme et de sa formulation galénique (mise en forme de la substance médicamenteuse) est indispensable. Elle permet de contrôler les propriétés physico-chimiques critiques du médicament : sa solubilité, sa vitesse de dissolution, sa biodisponibilité, sa toxicité et la forme du cristal. Au fil du temps, l'activité de la poudre d'un médicament peut se modifier. De tels contrôles anticipent et réduisent ces risques, évitant aux entreprises pharmaceutiques de subir d'éventuels échecs lors de la mise sur le marché de nouveaux médicaments. Ces échecs ont souvent des conséquences importantes d'un point de vue financier, mais aussi commercial : "C'est un marché potentiel ; les firmes pharmaceutiques ne peuvent plus courir le risque de faire abstraction de l'étude du polymorphisme, les laboratoires xxxxx ont perdu plus de 25 millions de dollars en 1998. Ils ont été contraints de retirer du marché les gélules de xxxxx ; la molécule xxxxx change de forme cristalline, ce qui modifie la biodisponibilité (contact avec le corps humain) du médicament", commente Fabienne Lacoulonche. (...) Abdellah AJNAH  Voir l'article numérisé (79ko)
|
