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  Le Midi Libre (extraits) - 15 novembre 2000
Vérifier
l'indicence
du froid,
de la chaleur,
d'une dissolution,
sur l'action
thérapeutique

(...) Fabienne Lacoulonche aussi, mais pour... entrer dans la vie active. Etudiante en thèse au laboratoire de chimie minérale de la faculté de pharmacie, elle se serait bien vue "maître de conférence à la fac". Aujourd'hui, elle investit de front sa nouvelle maison, un emploi de mère à 200 % avec des jumelles de quatre mois, et un futur rôle de PDG. CaLytherM devrait être lancée en janvier. Son maître de conférence, Alain Chauvet, futur directeur technique de la société, l'y a vivement poussée. Les gros groupes pharmaceutiques aussi, de Pierre Fabre à Merck, qui cherchent des prestataires de service susceptibles de travailler sur l'analyse spectrale et thermique du médicament, c'est-à-dire de vérifier l'incidence du froid, de la chaleur, d'une dissolution, sur l'action thérapeutique.

Programmés
pour devenir
des profs
à la fac

Un peu hésitante, encore - Sarl ou entreprise individuelle ? -, malgré une formation à la gestion à Cap Alpha, le coup de pouce de son mari pour la comptabilité, le formidable marché potentiel : "On n'est pas destiné à diriger une entreprise mais à devenir prof de fac, c'est un domaine que je ne connaissais absolument pas !" D'autant qu'elle est propulsée commerciale de CaLytherM, faute de profils adaptés à la technicité demandée.

 
Jean-Pierre et Fabienne Lacoulonche

Jean-Pierre et Fabienne Lacoulonche (CaLytherM) : "On est la première génération."
La première
génération
Un peu isolée aussi. Obtenir des locaux à la fac, "indispensable pour l'image de marque", relève du parcours du combattant. "Normal, on est la première génération..."
La souplesse
et la réactivité
indispensables
au marché
nouvellement
créé
Mais à Cap Alpha, le secrétaire général Sylvestre Wozniak est confiant : "Il y a contagion… Il y a deux ans, ces chercheurs n'avaient aucune conscience du monde de l'entreprise. Ils créent leurs sociétés en quatre mois en moyenne, quand avant il en fallait neuf. La mobilisation est très forte, avec des formidables débouchés pour des bac +10 qui se trouvaient sans débouchés…" Et un marché déjà verrouillé : seules, ces start-up ont la souplesse et la réactivité indispensables au marché qu'elles ont créé.

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